Petite surprise lors de mon voyage en Australie où j’ai eu l’occasion de survoler la ferme à pistaches dans laquelle j’ai travaillé, en pilotant l’avion !!!
Petite surprise lors de mon voyage en Australie où j’ai eu l’occasion de survoler la ferme à pistaches dans laquelle j’ai travaillé, en pilotant l’avion !!!
Le parc national de glacier est situé dans l’état du Montana, au sud de la frontière Canadienne. Il est probablement le plus beau parc montagneux qu’il m’ait été donné de voir à ce jour.
Les vallées glacières présentent des falaises impressionnantes et des pics escarpés qui dominent glaciers et lacs turquoises. L’importante quantité de neige qui fond massivement en été donne lieu à de nombreuses chutes d’eau qui cascadent les pentes sur plus de 1000m de dénivelé, ainsi que la pousse d’innombrables fleurs sauvages.
La densité d’animaux est incroyable et constitue un des gros points forts du parc qui comprend près de 600 grizzlis, 800 ours noirs, des élans du Canada, des chèvres de montagnes, des daims, des mouflons, des aigles, des faucons, des marmottes, des loutres, des blaireaux, près de 60 loups organisés en trois hordes, ainsi que le légendaire glouton (i.e. Wolverine). Les chèvres de montagnes peuvent être aperçues auprès de n’importe quelle passe à toutes heures de la journée, les mouflons aux mêmes endroits à l’aube et au crépuscule. Pour voir des ours, privilégiez les vallées boisées avec des points d’eaux, et les lacs de montagnes à l’aube et au crépuscule pour les élans du Canada.
Peu de spots sont en bord de route et il vous faudra attraper vos bâtons de marche et chaussures de randos pour pouvoir profiter du parc. Il s’agit d’ailleurs du seul parc aux US où j’ai croisé la majorité des gens sur les sentiers et non sur les points de vue des parkings. La plupart des campings fonctionnent selon le système « premiers arrivés, premiers servis » et se remplissent très vite en saison. Comptez une arrivée avant 10 heure du matin pour vous garantir une place dans la plupart des campings, et avant 8h pour le camping de Many glacier. Aussi dépêchez-vous de visiter le parc national des glaciers: Les glaciers devraient avoir disparu d’ici 2030.
LE VOL:
Pour me rendre en vacances au parc national des glaciers, dans le Montana, je trouvai un billet à prix défiant toute concurrence, le voyage s’effectuant avec 3 compagnies différentes : Alaska, United, et Delta.
Aléa des billets d’avions bon marché, les horaires de mon trajet aller, furent modifiés après achat, me gratifiant d’une escale de seulement 35 minutes. Lorsqu’un retard de 20 minutes fut annoncé pour mon premier vol, je demanda à ce qu’on me réaffecte à un autre vol. La personne en charge, visiblement frappée d’une crise de flemmingite aiguë, commença par me dire que le retard annoncé était une erreur, puis, devant mon insistance ne tarda pas à me dire que le vol de 55 minutes arriverai de toute manière à l’heure et enfin que même avec 20 minutes de retard j’avais largement le temps. Bref… je montai dans mon avion qui eut les 20 minutes de retard prévues, traversai tout l’aéroport en sprintant (oui, ma correspondance était judicieusement placée sur la porte la plus éloignée) pour finalement louper mon second vol. Je demandai donc à être réaffecté. L’hôtesse d’Alaska airlines me répondit que le prochain vol était dans 36 heures. Je réalisai soudain que, ma location de voitures n’était valable que 24 heures, il me fallait parvenir à destination le jour même ou alors annuler mes vacances. J’expliquai la situation à l’hôtesse qui s’excusa de ne pouvoir m’aider davantage et me proposa de tenter ma chance avec le guichet de Delta airlines, mon précédent vol. Par chance, ils me trouvèrent un vol de remplacement (avec escales) et je parvins à destination avec seulement 3 heures de retard.
Les choses commencèrent réellement à se corser pour mon vol de retour. Lorsque, confiant, je me présentais au comptoir avec 1h30 d’avance, l’hôtesse ne put trouver mes billets dans le système. Après une brève recherche, elle m’annonça, fière d’avoir résolu ce mystère, que mon billet avait été annulé. United se déclara non responsable de l’erreur, m’envoya vers Alaska qui me référa à Delta, qui se plaignit auprès de United. Bref… je fis du bruit et une responsable de Delta consentit à prendre en main mon problème. Tous mes vols ayant été supprimés et mon dernier vol étant une réaffectation, il fallut à peine 3 heures pour me retrouver dans le système. Mon vol, dans lequel il y avait des sièges libres, avait décollé depuis longtemps. De plus, il était alors 22h et dans le minuscule aéroport de Missoula où je me trouvai, mon dernier espoir de résoudre le problème rapidement s’était envolé avec le dernier avion 30 minutes auparavant. Une heure plus tard, j’étais affecté à un vol le lendemain midi. L’hôtesse me tendit également un bon pour un hôtel me disant que la navette devrait arriver d’ici 10 minutes et me laissa dans l’aérogare, désormais vide. Au bout de 20 minutes la navette n’était toujours pas là. Après 30 minutes d’attente, une navette arriva et la chauffeuse s’exclama « Ha vous voilà ! ». Je montai donc dans le van, content que la galère touche à sa fin. Une fois à l’hôtel, le réceptionniste ne trouva pas la réservation correspondant à mon bon, et réalisa qu’il ne s’agissait pas du bon hôtel. Il m’indiqua la sortie d’un geste péremptoire en me disant: « c’est à 6 rues d’ici dans cette direction ! ». Je commençai alors à marcher avec mes 25 kgs de bagages. Après 30 minutes de marche je fis demi-tour, regagnai l’hôtel fort mécontent, marchai droit sur le réceptionniste et lui posai un ultimatum: « Vous m’avez mentit. Mon hôtel est beaucoup plus loin. Déposez-moi là-bas avec votre navette ou ramenez moi à l’aéroport. » 5 minutes plus tard, à minuit passé, on me déposai à mon hôtel, qui n’était même pas dans la direction originellement indiquée.
La fin de la nuit et le vol du lendemain se passèrent sans trop d’encombres bien que je failli encore louper une correspondance et qu’ils tenterent de me faire repayer mon baggage une seconde fois. Je dois tout de même avouer que, ce soir là, après une pareille série noire, j’eus un instant de doute au moment d’appuyer sur le bouton de l’ascenseur.
Après avoir eu beaucoup d’échos positifs sur la population comme quoi les habitants étaient vraiment sympa, et que si on voyait quelqu’un courir dans la rue avec un sac, ce serait pour nous le rapporter, on a été surpris de se faire « arnaquer » 2 fois notre premier jour…
La première arnaque tenté à été au change de monnaie : on était 4 à échanger ensemble pour avoir un meilleur taux, dans un grand hôtel réputé pour offrir le meilleur taux de change ; on c’est retrouvé avec un sac plastique plein de petites coupures, on a tenu à recompter l’argent, et il manquait en effet 12000 Kyats, soit l’ équivalent de 12$ ; on pensait avoir fait une erreur de calcul, donc on a compté 3 fois, mais il manquait toujours de l’argent… lorsqu’on l’a dit, la réceptionniste semblait tout à fait au courant, et savait qu’on avait une liasse à 80.000 et non 100.000, ça parait plutôt louche.
Après notre aventure de change, à la visite des temples, un Moine nous accoste gentiment en nous expliquant la religion, il nous parle un peu de tout, ce qui est intéressant… moi un peu méfiante je dis qu’il nous demandera de l’argent à la fin à tous les coups, mais selon les autres, ce n’est pas possible car les moines n’en ont pas le droit…. je suis peut être un peu trop sur mes gardes, je devrais faire confiance… Après la visite du premier temple, le moine marche avec nous et nous fait visiter un autre temple, il passe au final 2 bonnes heures avec nous, puis nous raccompagne en nous disant que son monastère est à côté de notre hôtel. Ils nous parlait de ses amis français, allemand etc avec qui il avait gardé contact, et nous demande donc notre adresse mail, pour ça il nous emmène dans un café, on pense que c’est à cause du gouvernement, il se cache ou on ne sais trop. Au moment de le quitter il nous demande des sous, chose qui nous choc car les moines n’ont pas le droit d’avoir de l’argent, et encore moins d’en demander… Puis on se dit qu’il a passer 2h avec nous, on peut lui donner 5$ pour 3, et là, il nous réclame 5$ chacun !!! On refuse. De retour à l’hôtel, on raconte notre histoire, et on apprend que c’est très fréquent, il existe de faux moines qui passent leur journée à attendre les touristes pour leur prendre de l’argent (sympa !).
Le Myanmar ce n’est pas que ça ! Il y a aussi les habitants qui ne sont pas habitué à voir des touristes et qui nous demandent de poser pour qu’ils prennent une photo avec nous, mais aussi des Moines (vrai ou faux ?) !!! Des gens souriants, gentils, serviables.
Le parc national des Channel Islands, situé au large de Santa Barbara et de Ventura en Californie, est constitué de 5 îles :
– Santa Barbara (2.6 km²)
– Anacapa (2.8 km²)
– San Miguel (38 km²)
– Santa Rosa (214 km²)
– Santa Cruz (245 km²)
C’est un des parcs nationaux les moins visités des Etats-Unis car on y accède uniquement par bateau, ou petit avion.
Nous avions visité en avril dernier Santa Cruz Island, la plus grande des îles, puis pour le 14 juillet, nous avons été sur l’une des plus petites îles : Anacapa.
Il ne nous sera malheureusement pas possible de toutes les faire vu le prix excessif du transport… En effet, une seule compagnie maritime (Island Packers) permet l’accès aux îles, pour la « modique » somme de 59$/personnes pour la journée, ou 79$/campeurs pour Santa Cruz ou Anacapa. 82$ la journée pour Santa Barbara et Santa Rosa ou 114$ pour les campeurs, et 105$ la journée pour San Miguel, ou 147$ pour les campeurs (si vous voulez y faire du kayak, il faut ajouter les frais de transport de kayak, car on ne peut pas en louer sur place, et 15$ par nuit pour camper).
Le départ et l’arrivée doivent être au même endroit. Il n’est donc pas possible de faire une partie en kayak (il va falloir revenir au point de départ, ce qui est bien dommage). Les départs en bateau se font de Ventura pour toutes les îles, sauf Anacapa, qui a lieu à Oxnard.
Une partie du parc est sous-marine, mais je n’ai malheureusement pas eu la chance d’y plonger 😦
Seule une petite partie de Santa Cruz Island fait partie du parc national et est accessible au public, mais elle offre de belles opportunités en matière de faune et de flore. On y trouve des animaux propres à l’île, dont l’omnipresent Renard gris insulaire. Ce renard n’ayant aucuns prédateurs n’est pas du tout sauvage, et se promène généralement au milieu du camping et tourne même autour de nous au moment des repas.
Si vous décidez d’aller sur Santa Cruz Island, il va falloir choisir entre 2 lieux d’arrivée : Scorpion Anchorage ou Prisoners Harbour. En ce qui nous concerne, nous sommes allés à Scorpion Anchorage, et y avons passé une nuit sur place.
Le premier jour, nous avons fait du kayak jusqu’à Potato Harbor pour voir les falaises, les grottes, et les animaux marins, dont les phoques et les otaries. Nous n’avons pas été déçu… on a même été suivi par quelques-uns d’entre d’eux !
Au retour, après 11km de kayak, une fois sec et réchauffé, c’est reparti pour une petite balade, encore en direction de Potato Harbor, mais par les sentiers.
Puis le lendemain, randonnée vers Smugglers cove et Smugglers canyon via Scorpion Canyon (carte des randonnées ici)
A une heure de bateau d’Oxnard, Anacapa est la deuxième plus petite île des Channel Islands après Santa Barbara. Elle fut baptisée ainsi par les indiens Chumash qui venaient annuellement la visiter depuis le continent lors d’expéditions de pêche, et qui signifie « île du mirage »
Seuls 2 miles (3.2 kms) de sentiers sillonnent l’île. Il est donc facile de la parcourir en une demi-journée, la seule difficulté étant les 157 marches à monter au débarquement afin d’accéder au plateau de l’île.
La meilleure période pour visiter l’île d’Anacapa est entre mars et avril, quand elle est en fleur. Le reste du temps, la végétation est plutôt inexistante, mais les oiseaux sont bel et bien là ! l’île d’Anacapa étant entourée de falaises, les oiseaux n’ont pas de prédateurs et se réfugient sur l’île pour pondre, c’est la raison pour laquelle on peut en voir autant.
On se croirait à Mouettes-Land tellement il y a des mouettes… et ce n’est pas pour rien, car l’île regroupe la plus grande colonie de mouettes occidentales au monde. Elles font leurs nids fin avril, les bébés mouettes éclosent entre mai et juin, puis apprennent à voler en juillet. Nous avons donc eu la chance de voir toutes ces petites mouettes apprendre à voler, ce qui était parfois bien drôle.
Nous retrouvons aussi sur l’île la plus grande colonie de Pélicans bruns de la côte ouest des Etats-Unis, ainsi qu’un grand nombre de phoques et d’otaries.
Nous avons commencé notre balade par Cathedral Cove qui offre une très jolie vue sur de belles formations rocheuses, et des phoques.
Puis nous avons continué en direction d’Inspiration Point, le point de vue le plus célèbre des Channel Islands… et on comprend vite pourquoi… c’est simplement MAGNIFIQUE ! Nous sommes arrivés les premiers au point de vue, donc avons eu la chance de trouver un petit banc bien placé, (et sans crottes de mouettes) pour pouvoir déjeuner tout en appréciant la vue avant que la foule du bateau n’arrive.
Puis nous sommes allés au phare qui se trouve à l’autre bout de l’île.
En commençant notre balade vers 11h30, et en prenant notre temps pour déjeuner, nous avions terminé à 2h30, soit 1h avant l’embarquement du retour…
Avant de rentrer, le bateau fait un petit détour derrière l’île pour nous permettre d’apprécier sous différents angles Arch Rock.
Comme vous pouvez le voir, les Channel Islands valent vraiment le coup, donc n’hésitez pas à y faire un tour (ne serait-ce que sur une île), vous ne serrez pas déçu !
Big Bear, très connu pour sa station de ski, ne se trouve qu’à 2h de Los Angeles et nous n’y avions jamais mis les pieds !
Nous avons profité d’un week-end d’été pour explorer les environs du lac (7 miles de longueur pour 1 mile de largeur).
Si vous ne skiez pas et que vous y allez en été, 2 jours suffisent largement !
Arrivés par une chaude après-midi, vers 4h, nous sommes allés nous baigner dans la plus belle baie du lac : Kidd cove, célèbre pour sa petite île « Treasure Island« , surnommée « China Island » car de petites maisons chinoises y furent construites il y a une centaine d’année par les immigrants chinois qui construisirent le barrage.
Puis une petite promenade de 1.5 miles au Stainfiel Marsh Boardwalk, où on peut voir des canards, des oiseaux, des poissons qui sautent…
Le lendemain, Rémi est parti faire une petite rando de 3h au Bertha Peak, via le Cougar Crest trail, au nord du lac.
Puis nous avons fait la randonnée de Castle Rock (2.4 miles) qui offre de très belles vues sur le lac. La balade n’est ni longue, ni difficile, mais grimpe raide au début.
La randonnée débute sur la route 18, entre Kidd cove et Boulder Bay
Au couché du soleil, nous sommes allé voir l’observatoire qui se trouve coté nord du lac, malheureusement cet observatoire est privé (ce que nous ne savions pas). L’accès est donc interdit au public. Cependant, la plage qui se trouve à la droite de l’observatoire permet d’en prendre de jolies photos.
L’observatoire de Big Bear est l’un des 6 observatoires solaires au monde. Il a été construit en 1969 par Caltech. Selon Wikipedia :
Le lieu a été choisi pour la clarté de son ciel. La surface du lac se trouve à environ 2200 m d’altitude, le positionnement de l’observatoire au milieu du lac assurant un refroidissement naturel de l’atmosphère, et minimise ainsi les turbulences atmosphériques. La gestion de l’observatoire a été transférée au New Jersey Institue of Technology en 1997.
A Big Bear, il est aussi possible de louer des kayaks pour voir le lac d’une autre façon Nous avons choisi de pagayer de Boulder Bay à China Island, car c’est le seul endroit ou nous pouvons voir des blocs de granite dans l’eau. 1h suffit pour faire l’aller-retour.
Après 6 ou 7 heures de train de Cairns à Townsville, et quelques minutes de Ferry pour parcourir les 8km qui la séparent de Townsville, nous sommes arrivés sur la magnifique île de Magnetic Island, dans le Queensland.
Île montagneuse sauvage de 52 km carré (54% de l’île est un parc national), entourée d’une très jolie eau claire, avec une végétation variée, des chemins de randonnée, des sites de snorkeling, des animaux tels que Koalas, rock wallabys, de très beaux oiseaux etc…
Cette île est parfaite pour tous les amoureux de la nature.
Nous sommes resté 3 jours sur place histoire de profiter pleinement de Maggy Island, comme on la surnomme. On a fait pratiquement tous les chemins de randonnée, et évidement les plus belles plages telles que Florence Bay et Radical bay.
On a passé les 2 premiers jours à explorer l’intérieur de l’île via les chemins de randonnée
Puis le 3ème jour à se relaxer sur une des belles plages sauvages de l’île.
On a vu de très jolis oiseaux colorés : des colibris verts et oranges, des cacatoès (perroquets australiens), mais aussi des koalas et des wallabys des rochers.
Une autre curiosité de l’île, les mini voitures genre Barbie. Elles sont partout !